Voyage Ukraine-Géorgie, épisode 2

À bord du Greifswald, tu embarqueras

Nous voici au point de rendez-vous. Là encore, il a fallu batailler pour trouver l’adresse. L’embarquement est retardé d’une heure, soit midi. Nous décidons d’aller prendre un café à la station-service toute proche. Sur le chemin, nous croisons de nombreux poids-lourds. Eux aussi vont embarquer en direction de la Géorgie. Ça promet.

Alors que nous attendons notre tour, une langue familière caresse soudain mon tympan. La langue de Molière ? Deux français chargés de leurs sacs à dos nous accostent. Enthousiastes et admiratifs à la vue de notre équipement et de notre moto, Fabien et Boris, promettent de nous retrouver à bord pour discuter plus longuement.

Tandis que les passagers « piétons » commencent à présenter leurs documents, nous sommes priés de nous rendre à un autre endroit pour effectuer les formalités douanières. Là, commence une longue attente qui durera près de 4 heures !

À 16 heures et alors que mes compatriotes ont déjà eu droit à un copieux déjeuner, nous savourons le plaisir d’une bonne douche dans notre cabine.

Dans un petit salon, nous faisons plus ample connaissance avec nos deux compagnons de voyage. Fabien est un français pure souche, voyageur expérimenté dont la philosophie de vie est la suivante : aller au bout de ses rêves. Boris, lui, est franco-ukrainien. Le voyage a commencé par une quête d’identité, sur les traces de son père, ukrainien et dont il voulait retrouver les racines et la famille.

L’annonce du dîner retentit. Parmi les passagers embarqués, la plupart sont des chauffeurs poids-lourds. Seules 25 personnes sont des voyageurs comme nous. Nous sommes 6 par table et parfois comme c’est notre cas, il est difficile de communiquer avec nos voisins, barrière de la langue oblige. Derrière nous, il me semble reconnaître de l’allemand. Un petit groupe est bel et bien à bord.

Très vite, nous nous retrouvons tous ensemble à discuter. Un groupe de Suisses nous a également rejoint. L’anglais sera finalement la langue commune pour le plus grand bonheur de Fabien, un peu fâché avec la langue de Shakespeare.

Ces trois jours de croisière sont rythmés par des jeux de société, notre favori étant le Time’s Up, des échanges passionnants sur le but du voyage et surtout des bonnes parties de rire.

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